Logo Météo Villes, météo expertisée et gratuite

La Bretagne après les tempêtes

Après les passages des dépressions Dirk, Petra, Qumeira et Ulla (pour ne citer que les plus virulentes), l'heure était aux comptes en ce début de semaine en Bretagne. Les dégâts directs occasionnés par le vent, les vagues, les surcotes et les inondations est évalué entre 200 et 300 millions d'euros.

À cela, il faut ajouter les 1 700 navires de pêche longuement bloqués dans les ports et un manque à gagner de plusieurs millions d'euros par la profession. Le prix du poisson flambe sur les étals (reportage TV). En outre, les terres agricoles sont gorgées d'eau. Les céréales pourrissent en terre et la prochaine récolte est déjà compromise. Le vent a parallèlement cassé les vitres de nombreuses serres au passage d'Ulla vendredi 14 février (reportage TV).

Image d'illustration pour La Bretagne après les tempêtes Image d'illustration pour La Bretagne après les tempêtes

La forêt a également souffert, même si les conséquences restent moindres qu'après le passage de la tempête du 15 octobre 1987 (reportages audio de France Bleu - reportages TV 1 - 2 sur la tempête de 1987). 

Lundi 17 en matinée, 5 000 foyers restaient privés d'électricité et les liaisons SNCF étaient encore quelque peu perturbées (article et reportage TV). Les dernières vigicrues orange ont été rétrogradées au niveau jaune en cours de journée.